mardi 6 février 2018
Accara, le monde est grand.
En effet, Boughmiga avait, à sa façon, rendu justice à des dizaines de personnes, occultées et mis à l’ombre, par les régimes, les systèmes, les entités, les tribus, les castes, les partisanats politiques, les classes sociales, le régionalisme, la féodalité…sans omettre de citer les morts et les vivants afin de garder une crédibilité relativement historiciste et conséquente pour tous, et surtout réconforter certaines personnes encore vivantes, afin de leur redonner confiance en l’humanité des hommes. Dans ce même ordre d’idées et la nécessité de dépasser les contraintes géographiques, il est de rigueur, la nomination de certaines personnes qui avaient rencontré Boughmiga, dans sa vie errante et qui l’auraient influencé d’une façon ou d’une autre. Bien sur, cette approche, serait un prolongement naturel de la vision universaliste et humaine de l’auteur, qui, comme il compatit avec les morts de la violence et les victimes de l’émigration clandestine, il n’hésite pas à donner une accolade d’amitié et d’encouragement, aux vivants, incompris et cloitrés. On ne sait que trop bien l’histoire mouvementée de cette tribu et sa bonne intégration interculturelle avec les autres advenus au gré de l’histoire et même les précédents, mais, l’axe le plus important, restent, la teneur de la sagesse locale, la conscience collective, le comportemental commun et l’attitude équitable vis-à-vis de l’autre et de l’événementiel. Ces valeurs acquises avec le temps et le mouvement, ne feraient que pousser Accara à plus d’ouverture et de rayonnement sur la région et sur le monde. Entre les cavalcades à l’affut des moulins à vents du sud et de l’ouest, et l’isolatrimania du nord, cette tribu, fraya son chemin dans l’histoire, par le travail et l’intégration effective dans la terre et la mer, afin de participer activement à la civilisation humaine.
Lihidheb Mohsen 05.01.18
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