mardi 4 juillet 2017
Zarzis, l’année du bateau القارب عام
Comme le drame du bateau de 1907, Aam El Gareb, avait fait une cinquantaine de victimes, un drame majeur dans une société de paysans et de marins réquisitionnés arbitrairement par les agents du protectorat, le bateau de 2017, serait certainement, ferait certainement une explosion de fleurs de bonheurs, un plein de paix et de civilisation, un plus qualitatif et quantitatif aux valeurs locales… Comme celle d’autrefois, était devenu une date tampon dans l’oralité de la société traditionnelle, celle d’aujourd’hui, serait le bateau tampon aussi, de l’avant et l’après, pour se débarrasser une fois pour toute des médiocrités des uns et des autres, transférer le know how et fusionner les valeurs citoyennes avec la sagesse locale. Le bateau de 2017, serait une date, dans les temps modernes, un catalyseur et un tremplin collectif pour un monde meilleur. En réponse à la solidarité et la paix locales, les arrivants, fils et filles de la région, apporteront sans doute des compléments qualitatifs en matière de citoyenneté, de propreté et de paix. Pour une fois, une confrontation historique directe, entre ce qui avait été investi à l’étranger et ce qui en revient au dessus de la consommation et du formalisme, serait visible à l’œil nue. Bien sur, apporter une idée, serait plus importante qu’apporter une voiture, apporter des grains productifs, serait mieux qu’un engin consommateur, apporter un tracteur créateur de richesses, serait magnifique comme dans les années quatre vingt… A cette occasion historique, bienvenu, à nos concitoyens et les autres et que cette arrivée, serait la porte à une ère nouvelle, de travail, de progrès et de modernité.
Lihidheb Mohsen 05.07.17
El Gareb
C’était sur les plages de Choucha,
Un grand Loud échoua,
Transportant armes et munitions
En contrebande vers l’orient.
C’était de la poudre à canons,
Fournie par les Ottomans,
Pour les arabes résistants,
Contre l’Italien conquérant.
Le Makhzen accouru alors,
Réquisitionnant les cavaliers,
Les moissonneurs et chameliers,
Pour l’arraisonner et monter à bord.
Mais le capitaine Turc résista,
Et refusa toute reddition,
Voulant partir sans conditions,
Et implosa le bateau qui sauta.
Des centaines de corps volèrent,
Et la mer devint rouge de sang et de feu
Les cormorans blancs se turent,
Pour que le ciel redevienne bleu.
Et cet évènement fait date à ce jour,
Dans la mémoire collective
Dans les contes et les archives,
Un Turc, le Makhzen et des morts.
Lihidheb Mohsen
20.05.04
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