jeudi 1 août 2019

Tourisme alternatif...

Un colloque, sur le thème du tourisme alternatif, avait été organisé le 01.08.19, par l’association du festival des éponges de Zarzis, dans la salle de l’école de pêche. Présidé par le professeur Hassen Khenissi, deux interventions avaient eu lieu, par l’imminent Docteur international T. Abichou et l’ingénieur Mme Romdhane. Par des exposés sur écran géant, en présence d’une assistance au nombre relativement respectable, les deux approches étaient fort intéressantes et peu conventionnelles, par l’analyse, la compréhension et le suivi visuel à force de paraboles zigzagants. Comme Madame Romdhane avait surpris par le rationnel de son allocution, le Docteur Abichou, avait fourni plusieurs chiffres clefs, suite à une étude académique effectuée sur le tourisme de la région de Djerba Zarzis. C’était comme ça qu’on a pu savoir que le touriste consomme 766 litres d’eau pour jour, vingt pour cent seulement des eaux usées sont recyclées et le reste va dans la mer, que trente six pour cent des déchets solides proviennent du tourisme, que ces visiteurs constituent en moyenne sept pour cent de la population, que les cubes géants des déchets de l’ile de Djerba conçus pour six mois, gisent depuis dix ans des conditions alarmantes pour toute la région, que l’accroissement de la population, la surconsommation et le réchauffement climatique, s’effectuent rapidement que ce soit sur les plans de l’eau ou l’énergie et aucune initiative alternative n’est en vigueur . Dans l’esprit pragmatique correspondant et suite aux débats, il s’est avéré pour tout le monde, que le village éco solaire de Zarzis est urgent et impératif, et selon Docteur T. Abichou, la solution aux difficultés énormes des déchets de Djerba réside dans la réouverture urgente de la déchetterie de Guellala en attendant une solution sérieuse. Ainsi, comme la région s’était intégrée dans son milieu, par la pêche aux éponges et la transformation de celle-ci en valeur lui permettant le plantage d’une oliveraie, l’intégration du tourisme, serait aussi dans le même comportement ancestral. Une intégration qui ne peut que s’effectuée aussi dans le futur et l’assimilation des « happenings », comme le réchauffement climatique, la désertification, la surpopulation, la surpêche, la surconsommation… Encore bravo à nos ingénieurs, aux rapporteurs Madame Kaouther Khenissi et Nabila Boulaaba, et l’équipe du festival des éponges de Zarzis. Lihidheb Mohsen 01.08.19

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