mardi 6 août 2019
Scarabée de Kafka et figue de Boughmiga.
Les scarabées de Kafka avec les figues de Boughmiga, qui arrive le premier tôt le matin, avec la rosée de l’aube, pour mordre en plein dedans, à pleine bouchée, de vie, d’énergie et de survivance. Le fruit dégoulinait de miel, de bonheur et de joie de vivre. Visiblement la petite bête ainsi que la bête humaine, se relayaient sur la proie et acceptent de l’être à leur tour, un jour, comme il se doit.
Les figuiers vierges
Elles étaient nombreuses, pendant mes randonnées heureuses,
M’offraient leurs fruits chaque année, souriantes et mielleuses,
Rares les personnes qui passent ici, dans ces vergers sauvages,
Planté dans un isthme isolé, par des fellahs d’autres âges.
Alors pour honorer ces offrandes et remercier les figuiers,
Qui ont dû faire de grands efforts, pour produire et résister,
Au manque de pluie et la sécheresse chronique,
Et s’offrir, aux autres passants, par ses fruits magnifiques.
Le passant peut être un insecte, un chien ou un renard errant,
Les fourmis voraces de vie, les abeilles et bourdons,
Alors, je mange de chaque arbre quelques fruits,
En gratitude au créateur, et leur attachement à la vie.
Dommage, pourtant pour les femelles rencontrées,
Il y a, des fruits murs, à respecter et consommer,
Mais, pour les humains, mystérieux et incertains,
Il y a trop de confusion dans les sentiments et les instincts.
Je trouve donc, plus de joie, avec des arbres devant moi,
Qu’avec des humains fatigués, absents, compliqués et froids.
Vive la nature, les arbres et la vie sauvage,
Où je prends à la source les figues, les raisins,
Les melons, les pastèques, les truffes et les grains,
Et faire en les mangeant, un devoir et un hommage.
Les figuiers étaient vierges pour moi le seul humain,
Qui partage sa pitance, avec les animaux du coin.
02.08.2011
(Aux arbres fruitiers qui se reconnaitraient, et à Ejdaria)
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