lundi 1 mars 2021

Les vols accablants...

                  


Pendant qu’il suffisait aux propriétaires de cadenasser leurs portes de boutiques, usines ou placer des gardiens, pour se prémunir de ce fléau dévastateur et dormir tranquille, hélas, ce n’est pas le cas pour les pauvres pêcheurs de toute la côte du sud-est jusqu’à la frontière Libyenne, que Boughmiga avait touché du pied, lors des ses randonnées écologiques sur les plages. A chaque fois, que ce soit à Grinn, à Boughrara, à Oum Cherif, à Rsiffet, à Hassi Jellaba, à Khsim, à Terbella, à Meninx, à Aghir, à Essaguia, à Houmt Souk, à Mellita, à Ajim, à Guellala, à Hassi Jerbi, à Lella Meriem, à Tonnara, à Sangho, à El Ogla, à Bennana, à Béni Ftaiel, à Kensa, à Ezzawya, à Sidi Kbir, à Zarzis, à Rass Ettrab, à Saouakh, à Lemsa, à El Mrissa, à Oued Alouane, à Ras Kazouz, à Jabiet El Haj Ali, à Jlidia, à Ejdaria, à El Bibane, à El Ketf, à El Barr El Guebli, à El Lakouach…, les gens rencontrés se plaignaient des vols de moteurs de leurs petites embarcations, par des inconnus pendant la nuit. Ce genre de comportement, qui cible une catégorie de pères de familles, que l’on prive du moyen de locomotion de leurs barques, sachant qu’avec le temps, l’utilisation des rames pour se déplacer en mer, n’est plus en vigueur. Il faut dire qu’il y a aussi des atteintes que ce soit par les voleurs qui visitaient les filets des autres pour prendre leur poisson et récoltaient les poulpes des amphores d’autrui, mais aussi les dauphins dans leur milieu naturel, qui picoraient tout au long des filets leur pitance devant l’impuissance des pêcheurs. Bien sûr, les chalutiers qui ratissent en règle les fonds marins en détruisant le milieu naturel et végétaux de la vie marine. Heureusement, que l’utilisation des serres, pour racler aussi les fonds, prenant dans le filet de petits organismes aussi, n’est plus en vigueur, à part quelques intrusions dans le lac d’El Bibane lors du chaos de ladite révolution.

                   Ce sont des faits qui gênent énormément le secteur, au point de voir les pêcheurs en train de transporter les moteurs sur leurs mobylettes pour les garder aux maisons et les rendre le lendemain sur les embarcations. Ce qui engendrait souvent des accidents malheureux de la route, surtout entre El Kantara et Cedouikech, et entre Rouiss vers la route de Bengardane. Un comportement fâcheux, que l’on a aussi constaté sur la terre, que ce soit pendant les récoltes de pastèques, la cueillette des olives, le vol du cheptel et même des agressions concertées sur des fermes d’une certaine région. Le taux de ces infractions s’était accentué dans certaines zones urbaine aisée de Zarzis, mais sans dépasser son parcours habituel ailleurs.

                   Le vol est repréhensible, par la loi en vigueur, par la morale sociale et religieuse, et condamnable jusqu’au bout, quand il s’attaque aux moyens de production et d’exploitation des pauvres pères de familles, qu’il faudrait au contraire, aider à travailler, s’intégrer et créer la richesse.

                                                             Lihidheb Mohsen 01.03.2021

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