Ils avaient commémoré, l’arbre du Ténéré,
De la grande forêt du désert, le
dernier,
Qui marquait la piste aux
randonneurs,
Aux caravanes de bétail et
dromadaires.
Devant cette triste finitude,
Les enfants après leurs études,
Participèrent à l’installation,
Mettant les mains dans la formation.
Avec les objets récupérés de la mer,
Des bouées et des bouteilles en verre,
Pour des couleurs pour les feuilles
vertes,
Et le tronc sur une terre déserte.
Un symbole qui les poussa à s’engager,
A replanter des arbres partout,
Les irriguer et les suivre jusqu’au
bout,
Pour rendre à la nature sa santé.
Ainsi, comme on le voit, en face,
Des milliers de jeunes se déplacent,
A cause du réchauffement climatique,
De la faim, des conflits tragiques,
Et les conditions pauvres et iniques,
Vers le mirage du nord magnifique.
Ils passent des années, d’étapes en
étapes,
Pour arriver à la cote et traverser,
Sur des embarcations vétustes, la méditerranée,
Dans des conditions de périls, et risques
d’arnaque.
Comme l’arbre du Ténéré, a droit à la
vie,
Les migrants aussi, ont droit au bien
être, sans haine,
Pour peupler la terre, de paysages
fleuris,
Et participer ainsi, à la civilisation
humaine.
Que vivent les jeunes et les vieux,
militants,
Soucieux de la nature et de l’ambiant,
Ceux qui se préoccupent des migrants,
Solidaires, compréhensifs et humains.
Lihidheb Mohsen éco artiste
07.01.2022
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