mercredi 5 janvier 2022

Zarzis, le sentier des âges....

 




 Comme ils doivent se tortiller,

Dans leurs tombes recroquevillés,

Les esclaves Romains par centaines,

Qui vers l’immense tripolitaine,

Bâtirent des sentiers de communications,

Entre les peuples colonisés d’antan.

Il est encore visible à Alouane,

Ce chemin aussi grand que l’actuel,

Servait surement au cheval,

Et aux traits des vaches et des ânes.

Voilà-t-il, depuis, on n’a pas fait grand-chose,

Stoïques, béats et moroses,

On continue notre bout de chemin,

Vers un prédéfini destin.

Il aurait été injuste d’exiger maintenant,

De grandes pyramides et des théâtres géants,

Des murs de chine qui renaissent encore,

Ou des esclaves révoltés et gladiateurs….

Mais il aurait suffi, d’avoir une paix durable,

De développer la sagesse humaine,

D’éradiquer maladie et pauvreté pérennes,

Pour permettre à tous, une vie agréable.

Alors, voilà, la piste que firent les géants d’autrefois,

Que certains détruisent tout au long du lac salé,

Laissant notre mémoire faillible en émoi,

Et notre devoir et apports, nettement incomplets.

 

Lihidheb Mohsen éco artiste

Mémoire de la mer et de l’homme 05.01.2022

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