Comme ils doivent se tortiller,
Dans leurs tombes recroquevillés,
Les esclaves Romains par centaines,
Qui vers l’immense tripolitaine,
Bâtirent des sentiers de
communications,
Entre les peuples colonisés d’antan.
Il est encore visible à Alouane,
Ce chemin aussi grand que l’actuel,
Servait surement au cheval,
Et aux traits des vaches et des ânes.
Voilà-t-il, depuis, on n’a pas fait grand-chose,
Stoïques, béats et moroses,
On continue notre bout de chemin,
Vers un prédéfini destin.
Il aurait été injuste d’exiger
maintenant,
De grandes pyramides et des théâtres
géants,
Des murs de chine qui renaissent
encore,
Ou des esclaves révoltés et gladiateurs….
Mais il aurait suffi, d’avoir une
paix durable,
De développer la sagesse humaine,
D’éradiquer maladie et pauvreté pérennes,
Pour permettre à tous, une vie
agréable.
Alors, voilà, la piste que firent les
géants d’autrefois,
Que certains détruisent tout au long
du lac salé,
Laissant notre mémoire faillible en
émoi,
Et notre devoir et apports, nettement
incomplets.
Lihidheb Mohsen éco artiste
Mémoire de la mer et de l’homme
05.01.2022
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